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Gestion émotionnelle

Recherche de l’authenticité - Lâcher-prise

Hypersensible, vous vous êtes heurté de nombreuses fois à la méchanceté, la cruauté, la froideur. Avec les années vous vous êtes forgé une carapace protectrice pour ne plus être à ce point impacté par les émotions qui se réveillent au contact de certaines personnalités ou situations. Vous avez mis de la distance physique avec ces situations, ces personnes : cela s'appelle de l'évitement.

Les situations peuvent aller des plus anodines comme ne plus regarder un film triste ou ne plus écouter les infos anxiogènes du JT, jusqu'à vous empêcher de vivre ou auto-saboter une situation a priori joyeuse comme une nouvelle relation amoureuse car vous êtes déjà anxieux a l'idée que celle-ci pourrait mal se terminer alors qu'elle n'a même pas encore commencé.

Toutes ces couches de protection que vous vous mettez vous font souffrir car vous les portez en permanence. Elles sont lourdes et vous empêchent de respirer librement ou de vous mouvoir comme vous le souhaiteriez. Imaginez une personne qui mettrait 15 pulls l'un sur l'autre avant de commencer sa journée. Comment se sentirait-elle ? Probablement entravée dans ses mouvements. Elle se sentirait fatiguée aussi car chaque mouvement lui demanderait énormément de courage et de force.


Grâce à mon approche thérapeutique pluridisciplinaire, je vous accompagne et vous aide à trouver les ressources qui sont en vous afin de vous délester du poids de votre carapace et de vous approcher de vos valeurs. Ceci afin de mener une vie de conscience de choix, plutôt qu'une vie parsemée d'évitements et de fuite en avant.


Sophrologie dynamique


Thérapie ACT : acceptation et engagement


Stimulation de la créativité


Chez les animaux...

Pensons aux animaux. Certains ont des carapaces qui leur servent de refuge comme la tortue, le tatou. Qui rentrent leur corps entier à l'intérieur d'eux-mêmes à la moindre peur.

Certains ont des piquants : les porcs-épics les diodons : ces fameux poissons-hérissons qui gonflent en un coup au moindre signe de danger. Ces deux-là piquent, agressent leurs adversaires potentiels : ils sont difficiles d'accès et semblent peu aimables. On s'aventurerait difficilement à oser les prendre dans nos bras.

D'autres encore sont plus subtils comme les caméléons : leurs écailles plus fines leur permettent de prendre l'aspect et la couleur de leur environnement : ils se fondent parfaitement dans la normalité du moment pour qu'on ne les remarque pas trop ...mais qui sont-ils vraiment ?

Les Bernard l'Hermite, eux, se logent dans des coquilles vides. Au fur et à mesure qu'ils grandissent, ils cherchent une nouvelle coquille plus grande, plus solide plus épaisse qui pourra abriter leurs corps. Et ils vont ainsi toute leur vie durant de coquilles en coquilles de plus en plus grandes. Comme d'évitements en évitements.

Évidement tout cela est de l'ordre de la survie dans le monde animal. Car il y a de nombreux prédateurs. Mais nous les humains avons-nous naturellement des coquilles, des carapaces, des prédateurs? Les seuls humains qui portent des armures sont des combattants ! 

Vous sentez-vous en guerre? Avez-vous envie de passer chaque jour de votre vie au front ?

Que représente cette carapace?

Penchons-nous sur ce qui qui nous rigidifie. Que représente cette fameuse carapace?En psychologique elle est nommée « rigidité psychologique ». Elle est la conséquence immédiate de la fusion cognitive, c'est-à-dire de la fusion avec nos pensées, nos croyances. Un exemple : cette petite voix qui nous souffle « tu es nul, tu ne vas pas y arriver » ou « ils vont se rendre compte que tu es différent, tu n'appartiens pas au groupe »

Est-ce pour autant la réalité ? Non, ce sont des mots et des croyances que produit notre cerveau et qui viennent ajouter des épaisseurs à notre carapace si nous les croyons être la réalité. C'est-à-dire si nous fusionnons avec nos pensées et si nous évitons de vivre une expérience par peur de ne pas être à la hauteur.

Certains choix de vie peuvent être faits d'évitements... Peut-on alors encore parler de véritable choix ?

La flexibilité psychologique est l'inverse de la rigidité. C'est notre capacité à nous adapter au changement, à accepter de vivre une expérience sans nous juger ni chercher à fuir la situation, c'est-à-dire vivre dans une forme de lâcher-prise et de curiosité. Ce concept largement décrit par Steven C. Hayes, qui a élaboré la thérapie ACT (thérapie de l'acceptation et de l'engagement) est basé sur l'acceptation des pensées et des émotions qui nous traversent plutôt que sur la lutte contre elles (vouloir les contrôler, les chasser ou les minimiser). Nous avons une tendance naturelle à résister au changement car même les changements positifs demandent une capacité d'adaptation. Pensons à un changement de travail par exemple, ou l'accueil d'un bébé...

Comment trouver la perle dans le coquillage?

En sophrologie, nous allons travailler nos intelligences autres que l'intelligence rationnelle qui est la seule que nous osons croire sans remise en question. En travaillant sur notre corps, en stimulant notre intelligence corporelle, nous allons faire bouger notre carapace ! Nous allons quitter notre rationalité, nos jugements cérébraux, pour plonger dans les ressentis, dans l'instant présent, dans le lâcher-prise.

Parfois certaines tensions physiques se réveillent : elles étaient déjà là mais ignorées. Le poids que nous portions sur notre dos, nos mâchoires serrées, nos nœuds au niveau des épaules, notre souffle court etc...

Les exercices sophrologiques permettront petit a petit de retrouver le plaisir de ressentir, de nous pencher sur nous-même avec une attitude de curiosité, de bienveillance et d'accueil. Nous allons aussi réapprendre la respiration abdominale car elle va nous permettre de prendre conscience de notre souffle vital, de son importance dans la gestion du stress et des émotions. Ensuite, nous pourrons passer au travail émotionnel.

Se délester de sa carapace émotionnelle

Dans ce second temps nous nous pencherons sur nos émotions. Apprendre à les reconnaitre et les désemmêler, car parfois une émotion plus acceptable à nos yeux a pris le relais d'une autre que nous avons moins facile à exprimer ou que nous ne nous sommes jamais autorisé a vraiment ressentir et/ou exprimer.

Les émotions sont des vagues et nous ne pouvons rien contre ces phénomènes naturels qui nous dépassent. Nous ne pouvons pas les contrôler : ni leur apparition soudaine, ni leur nature...ni en nous-même ni chez les autres. Par contre nous pouvons travailler sur ce que nous en faisons, sur nos ressentis et leur transformation.

Les émotions ont toutes un rôle. Elles nous apprennent quelque chose sur une situation, sur nous-même, sur le monde extérieur. Elles sont tout aussi importantes que nos 5 sens ou que nos intuitions. Nous pouvons élargir la palette de nos émotions. Les 4 émotions de base tout comme les 4 couleurs primaires peuvent se combiner à l'infini. Joie colère, tristesse, peur peuvent produire inquiétude, perplexité, excitation, trac, etc...). Nous pouvons aussi reconnaitre les différentes intensités de la même palette émotionnelle: tout comme la couleur rose peut aller du rose poudre au fuchsia éclatant, la tristesse peut aller de la mélancolie au plus profond désespoir.

La reconnaissance de nos émotions les plus complexes fines et subtiles nous permet de mieux exprimer nos besoins et de mieux les identifier chez les autres (c'est l'empathie).

Cela nous permet aussi de ressentir si nous sommes en phase avec nos valeurs.

Il est fort probable que la carapace que nous avons développée soit celle de nos valeurs bafouées. Au lieu de partir à la rencontre de cette partie « négative » remontons le chemin de cette même corde car si a un bout nous voyons la valeur bafouée ... c'est à l'autre bout nous trouverons la valeur qui nous porte, qui nous anime, notre authenticité, ce qui nous semble primordial dans la vie.

Ce parcours passionnant vers la flexibilité psychologique je vous propose de le faire grâce aux outils sophrologiques et d'ACT-thérapie, mais aussi en y injectant de la créativité !

Car en tant que créative (dessin, improvisation théâtrale, crochet, musique) je suis persuadée que l'art est une porte d'entrée formidable vers nos émotions. Même celui qui porte la plus grosse carapace du monde, peut subitement se sentir transpercé par une mélodie, par la vue d'associations de couleurs...

Lors du parcours thérapeutique je vous inviterai à oser exprimer vos émotions en termes de couleurs de métaphores, de sons, de modelage, de collage afin de défusionner et de trouver en vous des ressources que vous ignoriez peut être.

Le processus créatif n'est pas linéaire, il n'est pas rigide, il peut aussi se passer de mots et de tout ce flux cérébral. Il est fait de vas-et-viens, d'amusements, d'expériences.

Quand nous étions enfants. Nous jouions à être tel ou tel personnage, nous nous habituions déjà à l'inconfort, à expérimenter des situations qui nous demandaient de la créativité pour nous en sortir. Que sont les jeux, les dessins d'enfants ? De la flexibilité psychologique. Développer sa flexibilité c'est renouer avec l'enfant en nous, avec le gout du jeu, avec l'imaginaire, avec les possibles.

Mes expériences professionnelles accumulées pendant plus de 20 ans en dessin, crochet, musique et improvisation théâtrale je les mets au service de notre parcours thérapeutique. Vous avez des ressources. Rencontrons-les !